- aspiratif
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⇒ASPIRATIF, IVE, adj.A.— Cf. aspirer A.1. GRAMM., PHONÉT., vieilli. [En parlant d'une lettre] ,,Qui se prononce avec aspiration`` (Ac. Compl. 1842). [En parlant d'un signe] Qui indique l'aspiration :• 1. La lettre h, dans certains mots français, et l'esprit rude en grec, sont des signes aspiratifs.Lar. 19e, 1866-Lar. encyclop., 1960.2. CHIR. ,,Se dit d'un type de drainage branché sur des canalisations où l'on fait le vide`` (Lar. encyclop.).B.— Cf. aspirer B.1. RELIG. (mystique). ,,Qui aspire à l'affection`` (LITTRÉ).— Spéc. ,,Qui aspire à Dieu`` (GUÉRIN 1892).Rem. Sens mentionné encore ds QUILLET 1965.2. Domaine profane, littér., rare. Qui recherche l'affection d'autrui :• 2. ... Proust en personne apparut avec son beau regard confiant, aspiratif et désolé...L. DAUDET, Médée, 1935, p. 67.PRONONC. — Seule transcription ds LAND. 1814 et LITTRÉ : a-spi-ra-tif, fém. -ti-v'.ÉTYMOL. ET HIST. — 1. 1554 « qui sert à la respiration » (GRUGET, Div. leç., II, XXIII ds GDF. Compl. : Les voyes aspiratives et sensitives), attest. isolée; repris fin XVIIe s.; 2. relig. « qui aspire à l'affection » (Le P. Lacombe ds BOSSUET, Inst. sur les Ét. d'orais., III, 18 ds LITTRÉ : Que l'oraison dominicale est entièrement aspirative, c'est-à-dire qu'elle appartient à l'affection); 3. 1829 gramm. (BOISTE : Aspiratif. Que l'on prononce en aspirant).1 dér. du rad. de aspiration étymol. 2 b; suff. -if; 2 dér. du rad. de aspirer étymol. 2; suff. -atif (-if); 3 empr. au b. lat. aspirativus, gramm. « aspiré (d'une lettre) » (CASSIODORE, Gramm. VII, 153, 15 ds TLL s.v., 839, 76 : y littera per se adspirativa est, et quocumque vocabulo primum locum habuerit, adspiratur, Yacinthus Yllus Ymettus).aspiratif, ive [aspiʀatif, iv] adj.ÉTYM. 1839 au sens 1; de aspiration, et suff. -if; 1554, « qui sert à la respiration »; lat. aspirativus « aspiré », de aspirare. → Aspirer.❖1 Phonét. Vx. Qui se prononce avec aspiration. || Lettre aspirative. Qui indique l'aspiration. || Signe aspiratif.
Encyclopédie Universelle. 2012.